Simha Arom
C’est en1975, lors d’un colloque organisé par les fondateurs de l’IRCAM, que j’ai rencontré Luciano Berio. On m’avait demandé de présenter la musique des orchestres de trompes des Banda-Linda de Centrafrique, que j’avais transcrite et analysée.
Impressionné et enthousiasmé par la complexité et l’archaïsme de cette musique, Berio m’a demandé une copie de la partition que j’avais réalisée : ce fut l’entrée du continent noir dans Coro, et le début d’une amitié qui ne s’est jamais démentie.
Parmi les cadeaux que je reçus pour mon 65e anniversaire, le plus inattendu était un petit poème insolite que voici, et dont l’auteur était … Luciano Berio.
Simha Arom
[L. Berio, Todararom shaped as a print bookmark; S. Arom's private collection, by courtesy]